Alors qu'elle embrassait son prince charmant, elle se retrouva tour à tour en Italie, humant le parfum d'une bolognaise assaisonnée, en Norvège, un fumet de saumon titillant ses narines, et en France, devant une bouteille d'un grand cru dont elle cherchait déjà l'année entre deux mots doux susurrés par son partenaire. Si le beau chevalier ne possédait assurément pas le physique d'Apollon, son haleine était le plus beau des voyages qu'elle eut jamais entrepris.
C'est la langue, universelle, de l'amour.
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