Maintenant, il va devoir tout reconstruire. Les champs de gruyère, le ciel laineux, des danses instinctives avec les animaux précieux. Il faudra désormais tout reprendre à zéro. Faire s'accoupler les branches humides, tricoter les feuilles et faire cuire des mirages jusqu'à ce qu'ils prennent vie. Il peut presque bouger sa jambe droite, et ses yeux emmagasinent petit à petit les nombreuses couleurs volées par l'explosion. C'est un bon début. Pour l'heure, il lit un vieux bouquin de Poe qu'il a trouvé dans la gueule d'un crocodile, et se sent aussi seul que la première mouche venue se terrer derrière le rideau de dentelle d'une vieille cuisine.
Belle ode post nucléaire ... que vivent les poètes !
RépondreSupprimerMerci!
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