Maggie



Cette année là, il plut du goudron, on détruit le barrage de pain d'épices, les chèvres dévorèrent la plupart des troupeaux de loups de la région, et la vieille Maggie fut nourrie-logée-blanchie à l'hôpital psychiatrique le plus proche après qu'elle eut dit à tous les villageois qu'ils vivaient dans un rêve, que ça ne tournait pas rond, et qu'elle avait vu un chat dévorer toute crue une souris blanche.

6 commentaires:

  1. La souris blanche n'eût pas été dévorée tout cru si Maggie avait été moins crue et arrondi les angles.

    ArD

    RépondreSupprimer
  2. Assurément Armelle, tout est la faute de Maggie ;)

    RépondreSupprimer
  3. Je vous découvre et je me goinfre.

    Il faut avoir de l'appétit pour continuer sa petite cuisine après avoir ouvert votre boite à bons mots...

    RépondreSupprimer
  4. Il y du bon dans toutes les cuisines, et vous savez, l'appétit vient en mangeant, donc il faut sans cesse se goinfrer. Merci Nicolas, je ferai un saut chez vous très vite, voir ce que vous avez mis dans vos casserolles ;)

    RépondreSupprimer
  5. Et oui, parfois, mieux vaut se taire... A moins d'accéder à l'impossible : trouver les mêmes lunettes que les villageois...

    RépondreSupprimer