Goliath



On se casse la gueule sur des petites brindilles, sur des poussières futiles, sur des éléments coincés entre deux plaques d'un microscope. On trébuche sur du vide et du manque, sur des trous noirs et des absences, sur des peines transparentes. On est tellement tordu qu'on se plait à être ce Goliath qui se fait chaque jour refaire le portrait par les muscles atrophiés de David.

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