Il y a tous les autres, tous les objets, et puis il y a elle. Elle qui semble plonger dans l'eau quand elle s'assoit dans l'herbe en s'équilibrant avec les mains loin devant. Elle qui prête son visage au soleil et aux branches pour qu'ils le tapissent de tatouages provisoires. Elle et ses sourires aventuriers qui parviennent à gravir les montagnes les plus noires. Il y a toutes les merdes, et puis il y a elle. Elle qui balance son petit cul entre les précipices des fossés où gisent les fleurs colorées du printemps. Elle qui ne se retourne jamais, qui fait gracieusement le bulldozer dans l'horizon en mousse. Il y a tous les autres d'un côté, elle de l'autre, et moi je regarde son corps menu faire pencher la balance sous les nuages qui filent dans le temps comme des bagnoles de pompiers.
Vous seriez pas amoureux, des fois, la méduse ? Non, c'est parce que j'ai un doute, tout à coup, sais pas pourquoi :0)
RépondreSupprimerVous savez quoi? Je connais personne qui ne soit pas amoureux. J'peux même m'avancer sur votre cas, allez, avouez...
RépondreSupprimer"et moi je regarde son corps menu faire pencher la balance sous les nuages qui filent dans le temps comme des bagnoles de pompiers. "
RépondreSupprimerCa a de la gueule, ça, de la poésie comme j'aime.
éhéhéh, m'étonne pas que tu aimes!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ; heureux ceux qui "voient"
RépondreSupprimerBien vu Kouki ;)
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