Ils ont pique-niqué juste à côté de sa carcasse. Ils se servaient à même le flanc de la bête morte. La viande avait été grillée par le soleil et rincée par la pluie. C'était délicieux. Ils bouffaient comme des gloutons et s'arrêtaient de temps à autres pour libérer un rôt de leur estomac. Ils ne parlaient pas, ils étaient des crocs, des broyeurs de chair, des épicuriens de la mort infusée. Quand nous les avons survolés ils ont levé leurs milliards de visages en nous souriant. Leurs dents avaient la couleur d'une bête crevée.
Miaamm !
RépondreSupprimerBon ap'!
RépondreSupprimerLe loup est un homme pour le loup.
RépondreSupprimersurtout quand il entre dans Paris...
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