Voyez-vous, j'ai écrit ce poème comme j'aurais gonflé un ballon de baudruche, à l'hélium. Un beau ballon rouge auquel j'aurais ajouté cette étiquette :
en espérant qu'il ferait le tour du monde et qu'il me reviendrait des cartes postales de tous les coins de la planète. De tous les endroits perdus ou non, que je n'aurai peut être jamais l'occasion de visiter. C'est vrai quoi, c'est pénible à la fin de voir ses poèmes voyager sans savoir jamais chez qui ils atterrissent.
L’Amiral aurait préféré une bouteille à la mer ( via l’Erdre et le Canal St-Félix …). Au ballon répressif de la maréchaussée préfère la bouteille licencieuse. Un poème dans un fond de whisky; quelle belle aventure maritime !
RépondreSupprimerDans le ballon il y a moins ce côté détresse, plus un songe aérien au dessus des choses...qu'on retrouve par ailleurs au fond des bouteilles de whisky, je vous l'accorde!
RépondreSupprimerGuillaume Siaudeau,
RépondreSupprimer11, Ave Amiral Courbet
44000 Nantes
Cher Guillaume,
Figurez-vous que j'étais allongé avec ma blonde, une petite sieste pas vraiment sage, lorsqu'un ballon est venu troubler nos ébats... Je vous l'avoue, au départ, nous n'étions pas contents, contents... Les occasions sont rares et les troubles, eux, par contre.. Quand ce n'est pas le téléphone, on sonne à la porte et maintenant, un ballon..... C'est elle qui a vu l'étiquette.. elle s'est immédiatement levé et m'a fait une crise d'allégresse... Elle trouvait ça extra, cette idée.. On va garder son adresse et on lui écrit, d'accord.. Après, elle l'a remis par la fenêtre et il est reparti pour ailleurs.. Et moi, je me la suis mise sous le bras...
PP
Très bon Pascal, très bon! Et désolé pour le dérangement...
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