Les mains de l'aurore tressent les sureaux. Ses lèvres articulent un jargon de nuages, crachouillent quelques postillons sur la plaine. Quand les paupières sont encore bouclées, l'aurore tel un ogre marche sur le corps osseux de la terre et prémâche le travail pénible du jour qui lentement se reconstruit.
L'aurore de l'insomnie... quel enfer !
RépondreSupprimerA qui le dis-tu!
RépondreSupprimerC'est bien pour ça ! (Toi qui nomme l'Ogre !)
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