Il y a une fille près de la laverie qui attend son linge propre, comme un voyageur attendrait son train. J'ai l'impression qu'elle s'en foutrait bien d'abandonner tout ça ici et de repartir à poil sans ses fringues. Que ça ne lui changerait pas vraiment sa journée. Mais elle attend la fin du cycle, avec la tête pensive d'une fille qui attend qu'une machine à laver se termine. À croire que même une pile de linge mouillé, avec le temps, devienne aussi difficile à abandonner qu'un chien.
C'est qu'à force, au plus elles vieilissent ces fringues, au plus on y est attaché...
RépondreSupprimerOuais, comme à tout ce qui vieillit
RépondreSupprimerfaire tourner la machine ...
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