Leurs cuisses comme refuges

© photo : Bill Brandt

Un matin
qui taille
qui fume
qui lisse nos rétines
Un matin
qui arrive tôt
et repart tard
qui ne dit pas merci
qui en fout partout
squatte nos pupilles
dort dans nos têtes
Un matin
qui viole nos failles
et nos errements
Un matin effrayant
dont on se cache
au creux
de leurs cuisses

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