Le long des champs, des ourlets d'herbes rases traçaient la route à perte de vue. Il y avait plus de poteaux que de rapaces et plus de rapaces que de mulots. J'observais ce jeu improvisé de chaises musicales entre pattes, poteaux, becs et proies. Il finissait toujours par manquer quelque chose à quelqu'un. Alors un bec se retrouvait vide ou un poteau sans l'ombre d'une serre. J'en étais à me demander de qui j'étais la chaise quand le soleil a quitté mes yeux pour se poser sur le dos d'une montagne.
triple buse !
RépondreSupprimer;-)
(si j'osais, je me ferais bien un petit coup d'auto-promo http://laminute.canalblog.com/archives/2006/04/10/1668641.html mais je sais que c'est moche !...)
j'aurais pu aussi dire "je ne sais pas du qui tu es la chaise, mais t'es mon poteau", mais je ne voudrais pas monopoliser la parole...
RépondreSupprimerTriple buse, mais non ce n'est pas moche M'dame de Keravel, Vous faites bien !
RépondreSupprimerahah, pas mal le coup du poteau ;)
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