23h. La nuit me claque la porte au nez. Me laisse en chien sous la lampe à discuter avec quelques éclats de lumière. Des petits bruits apeurés se recroquevillent au creux de mon oreille. En marge de l'obscurité notre petit royaume illuminé vacille. Le chat choisit son camp, queue dans la pénombre et tête sur ma cuisse irradiée. La vision manichéenne des fins de soirées avachies. À l'improviste, une petite brise vient nous rejoindre. Bientôt c'est une armée qui grouille autour de ma torpeur. Et cette lampe bornée qui guide notre révolte. Il me reste à trouver le sommeil, en attendant ton doigt sur l'interrupteur.
Éblouissant.
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