Notre wagon


Le wagon est
presque vide
Juste un enfant qui pleure
une mère qui le calme
moi et ma fatigue
une mouche qui semble
ne pas aimer
rester assise
Nous sommes une fusée
ronde de vacarme
dans les gros bras poilus
de la campagne verte
De l'autre côté de la vitre
Le paysage joue
avec ses ombres
avec nos yeux
Dans mes pensées
la hâte d'être chez moi
erre seule et titubante
et par chance aujourd'hui
le train va plus vite
que mes idées

2 commentaires: