Les unes après les autres


Ici on ne tue pas
le temps
On laisse les heures
crever tranquillement
s'éteindre
d'une mort lente
agoniser
les unes sur
les autres
les unes après
les autres
Leurs râles
sont nos soupirs
qui jaillissent
de l'ennui

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire