Revue Paysages Écrits n°19
"Inutile de vous dire que l’histoire dans ce livre compte à peine, même si elle est très importante pour le narrateur ou bien qu’elle arrive (ou peut arriver) à chacun d’entre nous tous les jours.
Un zeugme pour le titre : « Tartes aux pommes et fin du monde ». Un même goût derrière les deux. Le même plaisir : de savourer les deux. Nous avons, dès le début, l’impression forte de l’ironie, du jeu (de mots).
Quelques pages déjà lues, et une impression s’impose : celle du jeu est renforcée, mais d’un jeu… nouveau, tout en étant très familier. Je m’explique : le jeu de MIKADO, où, après avoir jeté les baguettes, il faut les enlever une à une, sans toucher les autres. Adresse, attention et concentration sont de rigueur. Et ma lecture a vu dans ces pages, plutôt dans ces chapitres, de telles baguettes, mais, contrairement au jeu classique, où nous nous retrouvons déjà devant le tas des baguettes avant de commencer à les retirer, nous assistons au processus inverse : celui de poser, sans toucher les autres, chacune des baguettes / chapitres, pour qu’on se retrouve seulement à la fin avec le tas de baguettes enchevêtrées. (Nous suivons sa construction, même si nous avons dès le début tout le livre – tas de baguettes ! – entre les mains). Ce tas aéré, donc, a été obtenu par le rajout attentif, minutieux et prouvant beaucoup d’adresse, pour que le tas final ne s’effondre pas.
Et comme tout jeu littéraire, il est gratuit, et il n’a qu’un seul gagnant : le lecteur."
[...]
La fin de ce retour de lecture de Sanda Voïca est à lire dans le numéro 19 de la revue Paysages Écrits.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
un excellent article.
Oui, j'aime beaucoup ce qui en est dit ! ;)
Enregistrer un commentaire