Prières dans le vent
De ces chaleurs qui vous terrasseraient si elles forçaient encore un peu. De ces chaleurs qu'on attend longtemps pour finalement les maudire sans vergogne. Tout est en sueur, du linge aux revêtements de chair qui nous font office de parka. Quand tout est tellement sec que ça devient liquide. Que ça suinte, que ça suppure, que ça ruissèle dans les rides. De ces chaleurs qui parfois parviennent à tuer des hommes et réveiller les morts. La pluie emprisonnée derrière les barreaux des nuages. La pluie qui ne sortira pas vivante de sa prison, qui posera simplement un ridicule crachat de sueur sur les muscles saillants des travailleurs. Quand le thermomètre nous tient par le bout du nez, nous traine dans la poussière, nous abandonne dans les bras de Morphée, enchainés à nos insomnie. Quand on comprend qu'il ne pleuvra pas et qu'on n'a jamais su prier.
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2 commentaires:
hop,
je pars à la piscine
Plouf!
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