De la chance
Il a trouvé un petit chien sur le bord de la route. Il a regardé à droite et à gauche, il n'a vu que du vent qui allait et venait au milieu des brindilles. Il s'est approché de lui, l'a carressé, et a regardé une nouvelle fois de tous les côtés. Il y avait juste le vent qui s'engouffrait dans le bleu du ciel. Le petit chien l'a léché sur la main. Sa langue était chaude et rêche, réconfortante.
Il est finalement rentré chez lui avec le petit chien et l'a assis a côté de lui sur le canapé. Il n'y croyait pas, il n'était plus seul. Il s'est contenté de sourire, et de jeter à la poubelle les 50 morceaux de papier qu'il comptait accrocher à tous les arbres du village, où on pouvait lire : "Recherche petit chien réconfortant pour vaincre la solitude".
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
Quelle chance que de pouvoir trouver à lire autant de tendresse... De la vraie... C'est si rare...!
Dites donc, Chère Méduse, le prénom d'Albertine vous serait-il familier ?
Merci Aurélia. Sinon, je ne connais point d'Albertine, mais peut être pourrez-vous m'éclairer...
Je piste qui se cache derrière vos deux têtes... au cas où il y ait quelque chose de connu... La malédiction de la quête du réel...!
Beaucoup de poésie et de tendresse chez vous. Il y a un air de famille avec Thomas Vinau (c'est un compliment).
Merci pour votre compliment.
J'aime beaucoup ce qu'il fait également.
Enregistrer un commentaire