Fin des festivités
Un index dans chacune de ses oreilles, et les yeux rivés sur les fusées d'artifice qui perforaient le ciel d'encre, il revoyait son père faire exploser les lapins et les biches dans la forêt, et sentait l'odeur du plomb mêlée à celle de la chair fraîche. Ce soir, il voulait que la belle bleue et la belle rouge soient désintégrées par les étoiles à jamais.
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5 commentaires:
Dans mon Limousin, face à ces mêmes artifices vacarmants, les moutons s'étaient colés les uns aux autres... Et regardaient, comme un seul homme -euh, mouton.
C'est donc bien la preuve que le feu d'artifice est une chose animale.
Euh...! Vous viendrez demander aux moutons ! Vue leur tête, je suis pas sûre qu'ils étaient vraiment à la fête...!
J'y penserai, et ferai un rapport
À jamais. D'accord avec vous.
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