Polar
Des mégots courent sur le bitume. Le vent enlève des feuilles innocentes. On a dressé sur le goudron des crottes de chien pour rendre un culte à je ne sais quelle idole merdique. Les pots d'échappement fument plus que de raison, crachant leur brouillard sur ce qu'il reste de couleurs à la rue. Les matins par la fenêtre sont des romans de gare déguisés en polars.
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4 commentaires:
Très "Bashungien", LA nuit je mens...j'adore
j'aime bien ce délire de cité
Ah oui? Si tu le dis...
Oui Kouki, bienvenu à la cité ;)
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