L'ombre de nous même
Des langues d'ombre ont glissé sur le sentier. On voyait le soleil chuter au ralenti, effriter le ciel et cramer les secondes. Les langues bavaient du noir et léchaient les herbes rugueuses. Les mésanges devenaient corbeaux, les arbres araignées, et les maisons bunkers. Nous attendions maquillés par le soir de devenir l'ombre de nous même.
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8 commentaires:
J'aime beaucoup.
Enchanté!
Moi aussi !
(on ne se connaissait pas déjà?)
Si, mais enchanté que tu aimes...
Poésie du paraître disparaître...
Très beau.
;)
Comment dire quand tout est dit, quand c'est si grand -magnifique...
Il reste pourtant tant de choses à dire...
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