La faucille et le corbeau


Il s'est posé sur le lampadaire. De ma fenêtre je ne voyais que sa tête et la longue faucille de son bec. Il était d'un noir dense, placardé sur le ciel. J'ai vu ce corbeau grignoter assez de lumière pour se fondre dans le matin gris, avant de repartir comme il était venu, les ailes grandes ouvertes dans le silence.

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