© photo : Heinz Hajek-Halke
Une nuit qui étouffe. Coincée entre deux jours. Avec nos rêves pour couverture et ceux des animaux comme une petite bouillotte aux pieds. Les longues jambes frigorifiées de la nuit. Ses genoux posés à 3h et ses orteils dans le petit matin. Une nuit étranglée de soleil, qui lutte pour se frayer un chemin entre les muscles du jour. Et lui qui résiste et qui sue. Qui vers 5h serre aux chevilles et amorce la chute du corps sombre qu'il est venu remplir. Une nuit qui étouffe et qui meurt, entre un milliard de bras chauds. À l'heure fatidique où le ciel crie de son plus bel orgasme.
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