Du haut de notre captivité


Il est tard
le sol fusionne
avec le ciel
dehors devient
confiture de goudron
et quelques oiseaux
essaient de
fuir nos yeux
Nous sommes
derrière la fenêtre
nos regards emportent tout ça
au chaud dans nos cervelles
Pourtant
nous savons qu'un jour
il nous faudra
ouvrir la fenêtre
et devenir
un de ces oiseaux qu'on traque
pour leur liberté

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est comme ça qu'on apprend à voler, exactement