Tes rêves sont des chiens
Il arrive que tu te lèves et qu'il soit encore là assis à côté de toi. Qu'il t'ait collé aux basques toute la nuit et que tu aies du mal à t'en séparer. Que tu hésites. Que tu souhaites le regarder encore un peu battre de la queue avant de prendre une décision. Que le couloir qui mène à la cuisine devienne une autoroute vers le turbin. Qu'il te lèche les idées et se frotte à ta torpeur. Que tu hésites une dernière fois en l'observant avec remord cligner des yeux. Il arrive que tu décides finalement de filer en le laissant tout seul crever au pied du lit. Pourtant tu sais que les rêves ne s'abandonnent pas plus facilement que les chiens.
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2 commentaires:
Si les rêves nous collent aux basques pendant toute notre vie, n'est pas parce que la vie elle-même est un rêve ?
Je ne vois pas les choses comme ça, mais chacun sa vision ;)
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