Le réveil et ses potes


Je le maudis lui
sa sonnerie et 
le complot insupportable
de toutes les sonneries
leurs ancêtres et
leur descendance
sa lueur blafarde
son rire strident
de goéland bourré
avachi dans
mon oreille
Pourtant je finis toujours
par lui céder
Nous trouvons
un compromis
J'accepte de me lever
comme je me recoucherais
dans un endroit
moins confortable

2 commentaires:

Langda a dit…

Quelle flemme ! Même la chute est flemmarde ! C'est bon !

La Méduse et le Renard a dit…

Ouais, quelle flemme !