Au bord du fossé
la lumière caresse
la carcasse d'un chat
la lumière caresse
la carcasse d'un chat
transformé en gruyère
et le vent qui s'engouffre
dans ses plaies béantes
ressort en emportant
bien calée sous son bras
l'odeur triste et volage
d'un petit ciel d'été
en décomposition
et le vent qui s'engouffre
dans ses plaies béantes
ressort en emportant
bien calée sous son bras
l'odeur triste et volage
d'un petit ciel d'été
en décomposition
2 commentaires:
moi ce que j'aime dans le gruyère, c'est le trou, voilà à quoi je pense en lisant ton poème, etonnish, nein ? :)
Tu m'en bouches un coin :)
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