Alors qu'une centaine d'ailes tirent sur la corde


Il fait craquer
une branche
Une nuée d'oiseaux
s'échappe du buisson
Ses yeux
les tiennent en laisse
un moment
puis les abandonnent
aux nuages

2 commentaires:

Une Nouille Martienne a dit…

le son le mouvement tout n'est qu'éphémère sauf le poème qui fige l'envolée

La Méduse et le Renard a dit…

Le poème est une photo avec le son ;)