Caprice d'homme


Il existe une période de la vie durant laquelle on essaie en vain de faire apparaître des hologrammes sur les lacs, de communiquer avec les êtres perdus en fermant les yeux, et d'empêcher que nos larmes ne fassent déborder les rivières. Environ une personne sur deux ne survit pas à cette épreuve, et préfère user d'artifices pour qu'un lac reste un lac, un mort, une personne injoignable, et la mer un généreux réceptacle de la tristesse profonde.

2 commentaires:

Appas a dit…
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Appas a dit…

Oui à la profonde la joie des lacs.