Choc de regards


Il n'y avait qu'eux et le tintement de l'insomnie. Peut être deux ou trois moustiques repus, mais rien d'autre. Leurs regards s'entrechoquèrent au milieu de nulle part. Ils s'embrassèrent des yeux et glissèrent vers le noir tout autour. C'était une de ces nuits où il suffisait de faire quelques pas pour se transformer en ombre.

1 commentaire:

croukougnouche a dit…

les nuits propices,
bordées de précipices,
et hantées de délices..