© photo : Kaffecrus
On marche. On ne voit pas le bout du sentier. L'horizon le cisaille en milliers de couleurs. Là-bas le blanc additionné au noir n'enfante pas forcément du gris. Le ciel est presque le sol. Le jour ressemble à s'y méprendre à la nuit. On ne voit pas le bout du sentier et pourtant on y regarde. Là-bas les oiseaux n'existent que sous la forme d'êtres microscopiques, les arbres ne sont pas mieux. L'hospitalité est aussi difficile à imaginer qu'un éléphant à une patte. Et le foutu bout de sentier ricane, dans l'hypothèse du vent, dans les interrogations de l'aube, dans la nuit qui n'ose pas nous dire ce qui nous attend là-bas au pied de la falaise.
6 commentaires:
...tout est neuf et tout est sauvage...
Bon ok, j'ai légèrement honte ;-)
ahahahah, bon réveil ;)
J'aime beaucoup ton blogue et tes mots. Je passe souvent sans laisser de commentaires. Je te le dis mainyenant : je te lis de manière assidue. ;)
Merci Mélanie, c'est le genre de choses qui sont bonnes à entendre...au plaisir ;)
Inquiétants, la photo et le texte. J'aime beaucoup comme le sentiment progressif d'oppression est amené. Intensité du court. :-)
Merci Virginie :)
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