Les lapins de Garenne
tapissent la prairie
Ici ou là une biche
déroule
ses entrailles
sur les flaques
Dans les fourrés
les hommes
de sueur et de hâte
L’horizon
une bête éventrée
milk-shake
de boyaux et de sauges
L ’ouverture de la chasse
sent le plomb
et la lavande
Les coups de feu
sont des bouquets de roses
dans le matin grisâtre
et le gibier
en pétales vole
jusqu’aux terriers
L ’ouverture de la chasse
sent la fumée
et les coquelicots
Alors le soir
guide les pas du retour
les cartouchières
vides
les cœurs bredouilles
gonflés
tapissent la prairie
Ici ou là une biche
déroule
ses entrailles
sur les flaques
Dans les fourrés
les hommes
de sueur et de hâte
L’horizon
une bête éventrée
milk-shake
de boyaux et de sauges
L ’ouverture de la chasse
sent le plomb
et la lavande
Les coups de feu
sont des bouquets de roses
dans le matin grisâtre
et le gibier
en pétales vole
jusqu’aux terriers
L ’ouverture de la chasse
sent la fumée
et les coquelicots
Alors le soir
guide les pas du retour
les cartouchières
vides
les cœurs bredouilles
gonflés
5 commentaires:
Bravo Guillaume, tu as su faire parler la poudre.
Merci Luc, pan !
Très beau ce fer et ce sang ...
trop pour eux !
Merci Kouki. Ce n'est pas une louange aux hommes avec des fusils, plutôt à leur univers...
je sais, je te connais quand même !
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