Avant les grands bombardements
Là-haut la pluie attend dans les nuages que nous pointions nos petites gueules dehors. Les oiseaux se passent le mot. Des peines sortent des becs et les dessous de toitures deviennent amas de plumes. Avant les grands bombardements liquides chacun s'arme comme il peut. Il y a le camp des parapluies et celui des cheveux mouillés. Moi je n'aime pas les parapluies. Pas besoin de gilets pare-gouttes pour arriver vivant au turbin. Les parapluies servent à protéger la routine. Et tant que les bombes restent des gouttes, les guerres sont supportables.
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2 commentaires:
"tant que les bombes restent des gouttes, les guerres sont supportables" <- magnifique !
toujours aussi bon de te lire, Guillaume !
Merci Marlène, et je te rends ce compliment les yeux fermés "toujours aussi bon de te lire" toi aussi !
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