Toujours debout


La première fois qu'il
voit son père
trancher le cou
d'un gallinacé
il n'a que 10 ans
et le corps affolé
de l'animal
traversant la cour
lui souffle
"Dans la vie
il ne faut jamais rien lâcher"

3 commentaires:

Jean Marc Flahaut a dit…

futur serial-poète

Murièle Modély a dit…

[j'ai vécu ça, le poulet dans la cour (souvenir très vivace)]

vivace aussi le poème (à bien garder en main :)

La Méduse et le Renard a dit…

Jean-Marc : jusqu'au cou !

Mu : Oui, il gigote pas mal ;)