Tenir bon


Ouvrir la porte
de l'appartement
le voir s'échapper
et filer en vitesse
L'entendre dévaler
les escaliers
alors presser le pas et
s'accrocher à sa queue
avant qu'il ne disparaisse
Tenir bon
Pour quelques minutes
être un bout de sa chair
un compagnon de route
le copilote de sa fuite
Avec lui Frôler
la réalité
L'éviter de peu
Tenir bon
Ne plus rien diriger
Ne pas pouvoir
lui faire faire
marche arrière
Finalement accepter
sans broncher
de se faire traîner
dans la boue
par un rêve

2 commentaires:

Langda a dit…

Hé hé ! C'est vrai qu'ils sont rapides, ces farfadets de rêves !
Très joli !

La Méduse et le Renard a dit…

Merci ! Oui, ils se faufilent partout les bougres