Gibier


Il est loin le temps où je pouvais m'attendrir des heures devant les petits lapins dodus qui sillonnaient les champs de long en large. Il ont disparu ces moments d'émerveillements durant lesquels leurs petites oreilles pointues m'amusaient, et leurs queues touffues prêtaient à ma gorge quelques rires innocents. A présent, je leur tord le cou et les déguste en sauce avec un bon pinard médaillé.

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